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Journée 16 matchs
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Journée 26 matchs
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Journée 36 matchs
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Journée 46 matchs
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Journée 56 matchs
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Journée 66 matchs
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Journée 76 matchs
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Journée 86 matchs
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Journée 96 matchs
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Journée 106 matchs
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Journée 116 matchs
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Journée 126 matchs
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Journée 136 matchs
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Journée 156 matchs
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Journée 166 matchs
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Journée 176 matchs
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Journée 196 matchs
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Journée 186 matchs
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Journée 206 matchs
- 21/03 20:00 Journée 20, Group A
- 22/03 19:00 Journée 20, Group A
- 22/03 20:00 Journée 20, Group A
- 22/03 20:00 Journée 20, Group A
- 23/03 15:15 Sport en France Journée 20, Group A
- 23/03 16:00 Journée 20, Group A
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Journée 216 matchs
- 30/03 15:15 Journée 21, Group A
- 30/03 15:15 Journée 21, Group A
- 30/03 15:15 Journée 21, Group A
- 30/03 15:15 Journée 21, Group A
- 30/03 15:15 Sport en France Journée 21, Group A
- 30/03 15:15 Journée 21, Group A
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Journée 226 matchs
- 04/04 20:00 Journée 22, Group A
- 06/04 15:15 Journée 22, Group A
- 06/04 15:15 Journée 22, Group A
- 06/04 15:15 Sport en France Journée 22, Group A
- 06/04 15:15 Journée 22, Group A
- 06/04 15:15 Journée 22, Group A
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La Boulangère Wonderligue - Interview
"Ne pas se laisser emporter par l'engouement"
ven. 7 février 2025 - 16:40

Joueuse de Charnay depuis trois saisons, Monique Akoa Makani est la dépositaire du jeu des Pinkies. Sa présence dans le top 5 de quatre catégories statistiques de La Boulangère Wonderligue (points, passes décisives, interceptions et évaluation) confirme la progression de la Franco-Camerounaise.
La saison dernière, Charnay était un promu surprise (5e du classement). Cette année, vous faites encore mieux. Quel est le secret ?
Il faudrait demander au coach puisque c'est lui qui est le manager de tout ça. En tant que joueuse, je dirais que notre secret c'est l'humilité et le travail. On est un club qui n'a jamais cherché à prétendre être ce qu'il n'était pas. Quand on est arrivé, on savait qu'on était le petit Poucet et donc mentalement on avait accepté notre rôle. On s'était juste dit qu'on devait travailler dur et que pour se faire une place, il allait falloir mettre les moyens. On les a mis et au final on a eu des résultats beaucoup plus vite que prévu.
Le club a découvert la coupe d'Europe. Comment avez-vous, joueuses, staff et dirigeants, appréhendé cette nouvelle étape ?
Avec beaucoup d'excitation parce que pour la plupart on n'avait pas vraiment connu l'Europe avant. Et aussi de la même manière que quand on est arrivé en Ligue, c'était nouveau et on a voulu bien faire. Pour nous le contexte ne changeait pas. On s'était dit que si on était capable de réaliser de grandes choses en ligue, on pouvait aussi prétendre à le faire en Eurocoupe.
Et vous avez aussi changé temporairement de salle…
Oui il y a eu l'adaptation à la nouvelle salle. On joue à Prissé qui n'est ni Charnay, ni Mâcon. Est-ce que le public va se déplacer jusque là-bas ? Est-ce que le public sur place va être intéressé par du basket féminin puisque qu'il ne voit que de la NM2 ? Les réponses à ces questions ont été positives donc on était plutôt fier de nous par rapport à ça.
Depuis deux ans, tes stats explosent. Est-ce que tu sens que tu as franchi un cap et comment l'expliques-tu ?
Comme je l'ai dit je pense que c'est le travail. Quand je suis arrivée à Charnay, je faisais partie des petites. Bon je fais toujours partie des plus jeunes mais on va dire que mon statut n'est plus celui de la jeune. C'est quelque chose qui était voulu, je me suis beaucoup entourée pour mon développement personnel : préparateur mental, psy, préparateur physique personnel… Ma famille et mes amis ont joué un très grand rôle aussi dans l'épanouissement que j'ai pu avoir à Charnay. Puis j'ai eu la chance d'être avec des coéquipières et un coaching staff qui me faisaient confiance et me donnaient l'espace pour pouvoir m'exprimer. C'était juste à moi de faire le travail nécessaire un peu plus chaque jour et j'en vois les résultats.
Quel rôle a eu Stéphane Leite dans cette progression fulgurante ?
Un rôle majeur parce que ma première année je ne fais pas une très bonne saison individuellement. On était en Ligue 2, Stéphane m'avait attribué le rôle de capitaine parce qu'il estimait que j'avais les ressources et le leadership nécessaires. Ca m'a beaucoup fait grandir mais ça m'a empêché de pouvoir me concentrer uniquement sur mon basket. Ca impliquait pas mal d'autres choses, de se concentrer sur l'équipe notamment en dehors du terrain. J'avais à coeur de réaliser ça correctement parce que c'était la première fois que j'étais capitaine. La saison s'est soldée par une montée. Globalement j'étais satisfaite mais c'est vrai qu'individuellement ça restait une petite tâche. Stéphane aurait pu se dire que je n'étais peut-être pas la joueuse qu'il avait voulu. Mais il a n'a jamais cessé d'avoir confiance en moi, m'a laissé ma chance et le temps de découvrir ce que moi-même je cachais. J'avais l'impression qu'il voyait en moi des choses que je n'ai jamais vues.
Est-ce que tu sens que le regard sur toi a changé notamment dans les yeux de tes coéquipières ?
Sur l'aspect basket forcément oui. Quand on est dans des moments difficiles mes coéquipières me recherchent, elles s'appuient sur moi. C'est quelque chose que dont je suis vraiment reconnaissante. J'ai envie, dans ces moments-là, de leur donner raison de me rechercher et de compter sur moi. Tout me rappelle que je fais une très bonne saison. On ne va pas se mentir les éloges, ça fait du bien. C'est pour ça que j'ai demandé à mon entourage de me faire garder les pieds sur terre, de m'aider à me sentir juste moi pour ne pas se laisser emporter par l'engouement.
Et tes adversaires ?
Je vois bien que les défenses cherchent à être plus agressives avec moi, à me faire passer la balle plutôt que je la garde. Je me doute bien que ça les arrange que je passe le ballon plutôt que le garder. C'est plutôt amusant parce que c'est aussi quelque chose qui rajoute du challenge et me force à me développer sur d'autres qualités.
Comment vois-tu la fin de saison et la bagarre derrière Bourges avec six équipes qui se tiennent en deux victoires ? A quelle place peut terminer Charnay ?
Je n'aurais pas la prétention de donner un chiffre parce qu'on reste humbles par rapport à cette division. On sait qu'aujourd'hui tout le monde peut battre tout le monde. On est deuxièmes avec Charleville et Montpellier et honnêtement on va essayer d'aller chercher le plus haut parce que l'objectif c'est de regarder en avant et pas en arrière.